Combien de fois sous la lune
Ô ma prune
Ô ma prune
Le sablier en forme de croissant posé sur son chevet en formica
S'est-il retourné sans conquérir son coeur
S'est-il retourné sans conquérir son coeur
Blessure pleine dans une poche vide il interroge ses yeux percés de malheur
Dans les palais célestes quelle année sommes-nous dèjà
Ô ma soeur ma douleur
Ô ma soeur ma douleur
Emporté par cet élan inconscient laissant point de traces
Laissez le s'élever encore en toute liberté un instant
Pour qu'il rêve en tourbillonnant en ce jour de printemps
Il voudrait mourir au galop sous le vent pour qu'il l'emporte vers une contrée lointaine
Ici il voit des pavillons d’or la maison du diable tous les soirs
De ces ombres qui dansent inhumaines
De la matérialité d'une fable dérisoire
Tourné vers ce palais aux belles devantures
Qui éblouit son éveil
Il vit de l'extérieur l'aventure
Intérieur en sommeil
Insensible la belle ronde
L’homme est triste seul affaibli et mal aimé
La lune est sombre claire ronde et voilée
Rien ne s’accomplit ma belle féconde
Si seulement la vie était plus longue
Plus amante qu'une goutte d'eau anonyme tombant sur son épaule fertile
D'elle dingue
Serait-il ...
Serait-il une âme angélique perdue dans tant d'espace
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