Un jeune papillon blanc cassé survole mes cils
De profil
Ressemblerait-il à ma presqu'île
Perdu je regarde alors mon nombril
Et je l'aperçois assise devant d'éphémères images
Les yeux humides prête pour un long voyage
Je regarde à nouveau le ciel le lac noir
Pourtant sans nuages sans vagues ce soir
Tout est plénitude
Même en altitude
Je songe à la dentelle de ses montagnes
Quand l'ombre dénudera son pagne
Elle se déshabille
De face et de profil
Mon île
Serait-elle le papillonnage de mes cils
Une illusion
Une confusion
Un songe
Tournant au mensonge
Ô nombril de mon coeur bleuté
Montagne blanche à la chair arrosée
De mes assauts émeraudes
Tu me taraudes
L'esprit
Mon corps vieilli
Et si tu n'étais pas ombre mais lumière
Je serais aux anges pour finir en enfer
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